Le jeu et la ville

Comme nous le rappelle Léon Jaussely, l’urbanisme n’a pas toujours été une question de bien-être : “ Il semble que ce soit un lieu commun de dire aujourd’hui que les buts de l’urbanisme sont de favoriser le développement économique de la cité et de répandre le bien-être social parce que toute la technique moderne de l’urbanisme en découle. Mais il n’en a pas toujours été ainsi; […] nous voyons, par exemple, près de nous, l’urbanisme de la Renaissance, puis celui du XVIIIè siècle, tout entier pris par la belle ordonnance architecturale des rues et des places, mais aussi peu préoccupés que possible des questions de production et de bien-être.

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Années 60, les prémices

Les prémices du lien entre jeu et urbanisme

En 1961, Henri Lefebvre est l’un des premiers théoriciens de l’urbanisme à parler de jeu. Dans “Revue française de sociologie”, il définit le jeu comme ne répondant “à aucun besoin élémentaire, encore qu’il les présuppose tous”. En donnant autant d’importance au jeu, il introduit les mouvements qui vont émerger à la fin des années 60 (le lettrisme, le situationnisme, le mouvement CoBra, les évènements de mai 68 ou les recherches plastiques d’Aldo Van Eyck par exemple).

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